L’Étoile de Bessèges, course cycliste emblématique du Gard, s’apprête à dévoiler sa 56e édition du 4 au 8 février 2026, marquant un véritable renouveau après une saison 2025 particulièrement agitée. Cette compétition a frôlé la disparition, ébranlée par des incidents alarmants qui ont secoué l’univers du cyclisme. Toutefois, grâce à une organisation renforcée et une énergie nouvelle insufflée par les héritiers de son fondateur, la course retrouve aujourd’hui sa vitalité et sa stature sportive. Ce retour s’inscrit aussi dans une dynamique de résilience remarquable, portée par un solide soutien institutionnel et une mobilisation sans faille des équipes engagées. La 56e édition s’annonce ainsi comme un événement sportif de premier plan, mêlant audace et tradition, où sprinteurs, puncheurs et rouleurs rivaliseront à travers cinq étapes exigeantes.
Ce qu’il faut retenir
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- La course aura lieu du 4 au 8 février 2026 avec un parcours de cinq étapes, mêlant circuit urbain et routes vallonnées.
- Une sécurité renforcée est mise en place, avec un dispositif inédit jamais vu en dehors du Tour de France.
- L’édition 2025 a été marquée par des incidents majeurs, notamment une voiture à contresens qui a peu failli provoquer un accident grave.
- La directrice Claudine Fangille, fille du fondateur Roland Fangille, reste dévouée à la pérennité de l’épreuve malgré les difficultés rencontrées.
Une résilience façonnée par une histoire familiale et une passion tenace
Fondée en 1971 par Roland Fangille, l’Étoile de Bessèges a toujours reflété une profonde passion pour le cyclisme dans le territoire gardois. Son départ en 2020 aurait pu être synonyme de fin, mais la relève assurée par sa fille Claudine Fangille a insuflé un nouvel élan salvateur à la compétition. À l’aube de l’année 2026, elle incarne la ténacité d’une course qui n’a cessé de s’adapter face aux vents contraires.
La saison précédente a mis à rude épreuve l’organisation, confrontée à l’abandon de la moitié des équipes lors de la 3e étape, en raison de problèmes de sécurité exemplifiés par la présence inappropriée d’une voiture sur le parcours. Une épreuve qui a fragilisé la confiance mais n’a pas mis un terme au spectacle gardois.
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Une sécurité exemplaire pour affirmer l’audace du renouveau
Pour relever ce défi, l’Étoile de Bessèges a adopté un dispositif sécuritaire que seule la grande boucle peut égaler en France. Le responsable sécurité, Romain Le Roux, ancien coureur professionnel, détaille la nouvelle organisation : désormais, vingt motos dédiées protègent le peloton tandis que dix motos flamme jaune signalent en permanence les dangers sur le parcours.
Chaque commune traversée, au nombre de 103, a reçu un livret sécurité, gage d’une organisation minutieuse et d’un ancrage territorial renforcé. Le tracé se conclura systématiquement par un circuit urbain. Au-delà de la logistique, ce renouveau sécuritaire témoigne d’une audace assumée, convaincue que le cyclisme peut évoluer en toute sérénité.
Un parcours fidèle à l’âme du Gard et aux attentes des coureurs
La compétition s’étendra sur cinq jours et cinq étapes, avec un évident équilibre entre défis physiques et opportunités tactiques. Le 4 février, la course s’élancera de Bellegarde pour un circuit de 150 km, tandis que la dernière étape, le 8 février, proposera un contre-la-montre individuel de 10 km à Alès.
L’itinéraire fait la part belle aux paysages du Gard, offrant aux coureurs des ascensions et des routes qui invitent à des attaques spectaculaires. Le vainqueur 2025, Kévin Vauquelin, désormais chez Ineos, avait su briller notamment au sommet du Mont Bouquet, un exemple parfait de la sélection naturelle opérée sur ce terrain exigeant.
Un événement sportif qui rassemble et projette le Gard sur le devant de la scène cycliste
Plus qu’une simple compétition, l’Étoile de Bessèges est un rendez-vous annuel qui mobilise bénévoles, institutions et passionnés, représentant plus de 30 000 spectateurs au bord des routes. Au total, ce sont 140 coureurs et 20 équipes qui s’affronteront, encadrés par 110 véhicules et une cinquantaine de motards pour sécuriser la course.
Cette mobilisation témoigne du rôle culturel et économique que joue cette course dans le Gard, tout en incarnant la résilience face à l’adversité. Le soutien unanime des acteurs sportives et institutionnels est le moteur du renouveau d’une épreuve qui ne cesse de rayonner chaque hiver.
