Posséder un appartement avec vue sur la tour Eiffel… Une résidence de quelques hectares avec un château viticole… Ou encore un vieux manoir et son bois privé… Tels sont les rêves des acheteurs de l’immobilier de luxe, secteur qui ne suit pas la même évolution que son cousin l’immobilier. Ce dernier, suite à la crise et aux élections présidentielles, connaît une baisse généralisée des prix. Mais le secteur de l’immobilier de luxe n’est pas régi par les mêmes lois.
L’immobilier de luxe, une valeur sûre
Avec des biens valant en moyenne un million et demi d’euros, ce secteur va au contraire profiter de la crise. En effet, les acquéreurs vont se reposer sur des valeurs sûres, et quoi de mieux que le patrimoine historique français pour cela ? La réputation de ville-lumière de Paris, capitale du luxe, suffirait à elle-seule à protéger ce secteur pour la France entière. Il faut lui ajouter toute la réputation des autres régions françaises, comme la côte d’Azur, les bois historiques, la magnificence des centaines de châteaux éparpillés sur le territoire et de leurs parcs souvent de plusieurs centaines d’hectares. Tous ces éléments, assemblés, garantissent une réputation d’exception à l’immobilier de luxe français, pour les acquéreurs étrangers (notamment Russes, mais aussi Chinois ou encore des Emirats Arabes Unis)
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Il faut de plus bien comprendre que ce secteur de luxe n’est pas du tout soumis aux mêmes lois que son confrère. L’offre et la demande n’ont rien en commun : les éventuels acquéreurs n’étant pas là pour acheter une résidence principale, mais plutôt pour un investissement alternatif, fiable et sur le long terme. Quant aux vendeurs, ils attendent le résultat des propositions de lois pour vendre au meilleur moment leurs biens. Ces derniers sont donc extrêmement rares en vente, ce qui conduit à une demande démesurée par rapport à l’offre, et donc à des prix très élevés.
En bref
Toutes ces conditions nous amènent à la conclusion que le secteur de l’immobilier de luxe est relativement indépendant du contexte financier, ne subissant quasiment aucune baisse ni aucune hausse, puisqu’il dépend exclusivement des acheteurs. La réputation de la France est là pour maintenir les tarifs existants.
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